Cavalier débutant, homme de cheval, propriétaire, tout le monde est un jour confronté à un cheval souffrant, que faire, est-ce grave, Dois-je appeler le vétérinaire Autant de questions auxquelles nous allons essayer de répondre.

Je tiens à préciser que je ne suis pas vétérinaire, les sujets traités sont tirés de mon expérience, mais dans le doute et sans expérience ne vous prenez pas pour un vétérinaire, votre cheval risquerait d’en souffrir.

En présence d’un cheval malade à l’écurie, un bilan doit être dressé selon plusieurs critères

- S’assurer que la température est bien de 37°2.

- Si la température s’élève à 39°, nous sommes en présence d’une infection, qui à l’issue perturbera le système digestif (coliques) et entraînera de multiples complications.

Vous pouvez vérifier la température, en prenant l’oreille dans votre main et constater qu’elle est plus chaude que d’habitude, cette méthode est efficace mais ne donne pas une température exacte.

-Vérifier également les muqueuses, qui doivent êtres roses et non rouges, l’hydratation de la peau, l’urine (absence de sang) et les crottins (textures et absence de vers), tout cela peut déjà donner une indication.

A vérifier:

Le rythme cardiaque:

Il doit être de 30 à 50 battements par minute, s’il s’élève à 80/90 par minute, la situation est plus grave.

Le rythme respiratoire:

Il doit être d’environ

- 12 au pas.

- 18/20 au trot.

- 60/70 au galop.

Les muqueuses:

- Elles se vérifient dans les paupières, les naseaux et les gencives.

- Elles doivent être de couleur rose pale.

- Si elles sont jaunes, nous sommes en présence d’un problème lié au foie.

- Si elles sont blanches, c’est un problème lié à un manque de globules rouges dans le sang (anémie), donc manque de fer. Le cheval fera une cure de produit tel que FERCOBSANG.

- Si elles sont rouges, le problème est lié à une infection.

- Si elles sont bleues, c’est très grave, l’intervention du vétérinaire devient très urgente.

L’hydratation:

- L’abreuvement au seau, est contraignant, mais il permet de constater (vérifier) la quantité d’eau absorbée.

- L’abreuvement au distributeur automatique, est plus pratique par le gain de temps, mais il est impossible de contrôler si le cheval s’abreuve correctement.

Le cheval consomme en moyenne 40 à 50 litres par jour(en théorie.)

Pincer et tirer la peau, si elle est élastique et se remet à sa place immédiatement, il n’y a pas de problème, par contre si la peau ne se replace pas et laisse des plis, abreuver ne suffira peut être pas, il faudra le perfuser par le biais d’un vétérinaire.

Vérifier l’abreuvoir, si il est malodorant, le cheval ne boira pas.

Il arrive aussi que des petits animaux, oiseaux ou souris, se soient noyés dedans en essayant eux même de boire.

Vérifier les crottins:

Ils doivent être verts/bruns, bien moulés, formant une grappe, vérifier l’absence de vers.

-Ne pas oublier que le cheval devra être vermifugé 04 fois par an.

Petite astuce pour faire uriner votre cheval:

Pour un mâle: Introduire un morceau de sucre dans le fourreau de votre cheval, plus efficace avec un morceau de poireau, l’acidité provoquera l’urine dans les minutes qui suivent.

Pour la jument: procédez de la même façon dans la vulve.

Les maladies les plus souvent rencontrées :

Les coliques:

La flore intestinale du cheval est assez sujette à un déséquilibre, particulièrement lors d’un apport protéiné ou par absorption brutale d’aliment ou de liquide.

Dans ce cas les bactéries se développent excessivement, ce qui entraîne des coliques de flatulence, ballonnement, et diarrhée.

Les coliques infectieuses:

C’est le cas de certaine diarrhée ainsi que des péritonites ou abcès abdominaux.

Les coliques gastriques:

L’estomac est surchargé par une ingestion rapide d’une grande quantité d’aliment concentré.

Pour certains chevaux, il est préconisé de mettre des grosses pierres dans l’auge pour les obliger à absorber des petites bouchées d’aliments.

Les coliques d’eau:

Entraîne l’ulcération de l’estomac.

Les coliques du trouble vasculaire:

Dues à une migration de la larve du strongle dans les artères, ce qui provoque des nécroses.

Très difficilement réparables.

Les coliques d’aérophagie:

Provoquées par l’absorption d’air lors de la pratique du « tic à l’appui ».

Le changement de lune ou variation importante de température, peuvent également provoquer une colique chez certains chevaux.

 

De l’eau trop froide, un foin un peu poussiéreux ou avec des traces de moisissures, repas avaler trop vite, stress, infection parasitaires, …et c’est la colique.

Les symptômes:

Si la colique est faible, le cheval gratte le sol, regarde ses flancs, il cherche une position de soulagement, l’abdomen est très tendu, le cheval sera couché souvent du côté ou il a mal pour générer de la chaleur qui soulage la douleur.

Si la douleur est importante, le cheval est immobile et transpire abondamment.

Le transit s’arrête et les gaz s’accumulent dans l’abdomen, le cheval devient ballonné et évite donc de se coucher.

Ventre fort ballonné: Lié au gros intestin.

Ventre avec un ballonnement moins important: Lié à l’intestin grêle, la déshydratation arrive plus vite, le cheval entre en état de choc, le pouls s’accélère, les membres se refroidissent, l’œil se creuse, les muqueuses deviennent pourpres.

L’état de choc entraîne une baisse de la température (35°).

Les soins:

- Mettre le cheval à la diète.

- Une injection d’antispasmodique pour arrêter les contractions.

- Le couvrir un peu avec une couverture.

- Éviter de le laisser se coucher.

- Le simple fait de le faire marcher suffit parfois à remettre le cheval d’aplomb

Si pour nous la colique est sans gravité, pour votre cheval elle pourra souvent être mortelle.

                                    la fourbure:

Elle touche particulièrement les poneys et les chevaux de petites tailles rustiques, issus de pays où l’herbe est assez rare et sèche, shetland, fjord….

Ces poneys ou chevaux, se contentent de peu de nourriture, sinon ils prennent très vite du poids.

Vous avez déjà vu des shetlands qui ressemblent à des tonneaux sur pattes!

Cette maladie agit sur les sabots des membres antérieurs.

Elle n’est pas rare mais, il faut déjà bien forcer pour que cela arrive.

Elle peut intervenir également le lendemain d’un travail violent.

Les symptômes:

L’animal est figé, il ne peut plus marcher, pour fuir la douleur, son corps est déporté vers l’arrière- train afin de soulager les membres antérieurs.

La corne du sabot forme des bourrelets horizontaux, signe d’un déséquilibre alimentaire.

Le sabot est chaud et il réagit très vivement aux chocs.

Un gros afflux de sang exerce une importante pression dans le sabot comme si vous gonfliez un ballon dans une petite caisse de bois jusqu’à se qu’elle se disloque.

Cette pression finira par décoller la paroi et fera basculer la phalange, perforant ainsi la sole.

Les soins:

- Mettre le cheval au box et à la diète avec litière en copeaux.

- Abreuver abondamment.

Si le cheval est ferré, ne jamais retirer le fer complètement, mais retirer un clou sur deux pour améliorer l’élasticité du sabot sans qu’il cède.

Le membre, surtout le sabot, devra être refroidi au jet d’eau le plus souvent possible.

Éviter les déplacements dans un premier temps.

Dans certain cas un drain dans la sole à l’aide d’une rainette, permettra l’écoulement d’un sang noirâtre, épais et nauséabond, qu’il faut vider pour décongestionner.

La guérison est lente, après il faudra instaurer une bonne hygiène de vie pour ce cheval trop gourmand.

La prévention:

Attention à l’alimentation trop riche pour les poneys, qui dans leur pays d’origine, comme je m’amuse à le dire «Ils sucent un caillou et ils sont nourris pour 15 jours».

Faire de l’exercice régulièrement

Le pain est à bannir.

A moins que le poney travaille plusieurs heures par jour, il faut éviter les grains et ne donner que du bon foin. Cela sera bien suffisant.

                                     La gourme:

Les symptômes:

Le cheval atteint est marqué par des signes de lassitude.

Un manque d’appétit,

Un pouls accéléré,

Une température élevée 40/41°C

Un épais écoulement nasal,

L’apparition de glandes dans l’auge, jusqu'à devenir un abcès qui perlera de l’extérieur.

Les soins:

Le cheval doit être isolé sans tarder et le matériel devra être désinfecté par trempage dans une solution stérilisante, il ne servira pas pour d’autres chevaux.

Le cheval souffre, pour une meilleur absorption de la nourriture, le grain devra être «barboté ou frisé» c’est à dire trempé dans l’eau.

Faire bouillir de l’eau avec du gros sel et passer avec une éponge sur les glandes.

Vous pouvez également appliquer un cataplasme de son et de vinaigre, le but est de faire murir cet abcès.

Certain n’hésite pas à donner un coup de bistouri, mais il ne faut pas, l’abcès doit s’ouvrir de lui-même sinon tout ne sortira pas.

Une fois que l’abcès est crevé, il faudra injecter un antibiotique pour que la fièvre baisse.

Évitez de nettoyer l’abcès avec un produit qui sèche, tel que la bétadine, il faut le faire avec de l’eau chaude, du SEPTIVON et une éponge.

Bien frotter pour enlever les croûtes et permettre à l’infection de sortir plus facilement.

A faire 2 ou 3 fois par jour.

Dans le cas de la photo d’illustration, la gourme n’a pas été soignée rapidement et a pris une proportion exagérée, ce cheval doit avoir de gros problèmes pour manger et respirer, de façon générale ont peut voir que ce jeune cheval manque de soins.

L’emphysème pulmonaire:

Elle arrive à la suite d’une infection des voies respiratoires, causée par une allergie.

Aussi appelé «poussif».

Les symptômes:

Elle se découvre par une toux sèche et sans rappel, c’est une dyspnée respiratoire, le cheval atteint est inapte à l’effort et présente même au repos une respiration diphasique (inspiration en deux fois, très visible au niveau des flancs.)

Les soins:

Les fortes chaleurs seront un calvaire pour ce cheval.

Le box devra être aéré, remplacer la litière en paille trop poussiéreuse par des copeaux, le grain sera donné barboté, c'est-à-dire trempé, de même pour le foin. A bannir les granulés car ils se transforment en poussière pendant la mastication.

Un traitement lourd devra être administré, souvent à vie avec VENTIPULMIN.

Un procédé vu et appliqué en haute Savoie, il consiste à injecter en sous cutané 20 CC d’essence térébenthine dans le poitrail du cheval malade.

Un abcès gigantesque va se former au niveau du poitrail et des membres antérieurs, empêchant le cheval de bouger.

Cet abcès va former une sorte de drainage, qui va retirer l’infection des poumons.

L’abcès et son nettoyage sont très spectaculaires, mais le résultat l’est également, en un mois le cheval n’a plus rien.

Je n’ai assisté à cette intervention qu’une seule fois et je n’arrive pas à expliquer ce qui se passe dans l’organisme, mais ça a marché.

Avec ou sans soins, il y a de très grandes «chances» que le cheval finisse par mourir étouffé en plein été et malheureusement, dans certain cas «pour foutu»… on a tenté.

Cependant je déconseille fortement de le l faire si vous n'êtes pas sur de vous, on ma demandé de le faire et je l'ai fait, ca a marché mais si je devais le faire pour moi je ne le referais pas.

Voir les vices rédhibitoires plus bas.

 
Le cornage:

Ce nom est donné au bruit que fait la gorge au passage de l’air dans le larynx. Il est dû à une paralysie ou un abcès.

Paralysie des cordes vocales, le bruit se fait entendre à l’inspiration.

Cela peut venir d’un abcès dans la gorge, dans ce cas le cornage est momentané.

L’abcès peut laisser une déformation qui rendra le cornage chronique.

Voir les vices rédhibitoires plus bas.

                                   La myoglobinurie:

Familièrement appelée «maladie du lundi», elle est due à une hyper accumulation d’acide lactique intramusculaire. Elle survient toujours après un jour de repos qui n’a pas été pris en considération au niveau de l’alimentation.

Lors d’un repos prolongé, les rations devront être diminuées.

Cette maladie est assez rare mais redoutable et peut conduire le cheval à la mort après une longue agonie.

Cette maladie touche les muscles du dos et de la croupe.

Les symptômes:

Dans un premier temps, vous ne remarquerez rien, votre cheval partira en promenade ou au travail normalement.

Au bout de 20 minutes votre cheval va ralentir, son dos va se cambrer, il finira par s’immobiliser.

La croupe et les cuisses seront particulièrement dures et contractées et la peau sera chaude. Accélération du pouls et de la respiration.

Ne le forcez pas à avancer, chaque pas qu’il fera est un pas vers la mort.

Suite à des lésions musculaires du dos, vous trouverez des traces de sang brunâtres dans les urines.

Les soins:

- Le cheval devra être rapatrié en camion.

- Des piqûres d’anti histaminique lui seront injectées par le vétérinaire.

- Il sera impossible pour le cheval de se coucher ou bien de rester debout.

- Dans certain cas graves, le cheval est maintenu debout à l’aide de sangles.

- Il est mis à la diète et abreuvé à volonté.

J’avoue que les rares cas que j’ai pu observer chez des «maquignons» (terme assez péjoratif désignant un vendeur de chevaux) ont eu une issue malheureuse.

 

                            La fluxion périodique:

Elle se repère par une forte congestion de l’œil, avec un voile blanc qui s’estompera au bout d’un moment, mais sans guérison.

- Le cheval souffre et fuit la lumière en fermant l’œil.

Après un examen sérieux il faut pratiquer des lavages au collyre, (mais pas s’il y a un coup) et le mettre à l’ombre.

Au bout de 5 jours la douleur domine et les troubles évoluent, l’œil devient rougeâtre et à moitié fermé.

Au bout de 10 jours l’inflammation disparaît mais l’œil gardera des lésions.

Cela reviendra périodiquement, jusqu'à la perte de la vue.

L’intervention du vétérinaire est obligatoire.

Voir vice rédhibitoire plus bas.

L’examen de l’œil ne nécessite pas de matériel très sophistiqué.

Pour s’assurer de l’intégrité de la cornée, il faut éclairer avec une source lumineuse l’œil de façon perpendiculaire.

Plus la lumière s’approche, plus le rectangle devient petit jusqu'à devenir un petit rond.

On peut aussi faire le test de l’iris avec une bougie, si l’œil est en bon état, vous verrez 3 fois la bougie dans le reflet, le troisième sera à l’envers.

Lors d’une cataracte, la troisième bougie est absente dans le reflet.

                                  La conjonctivite:

 


C’est une inflammation dont la cause peut venir du pollen, de la poussière ou de courants d’air, cela crée une infection qui attire les mouches, ce qui l’aggrave.

L’œil pleure et les paupières sont rouges et irritées.

Les soins :L’œil devra être nettoyé avec un sérum physiologique ou une pommade ophtalmologique et antiseptique.


                                       L’épistaxis :

Elle se produit à la suite d’un effort violent en temps de forte chaleur, le cœur est déréglé et laisse le sang stagner dans les poumons, la pression augmente et les vaisseaux du nez éclatent.

Les soins:

Calmer le cheval le mettre à l’ombre, le refroidir en le douchant avec de l’eau tiède (pas glacé et attention de ne pas toucher au ventre sinon forte colique dans les 10 minutes).

L’obstruction de l’œsophage:

L’obstruction est due à l’absorption de pain trop mou, d’un gros morceau de pomme, d’un corps étranger….

Le cheval arque l’encolure, il se fige, les yeux sont écarquillés, il piétine, tous les liquides ressortirons par la bouche et les naseaux.

Les soins:

Déplacer l’objet est délicat, il faut maintenir la tète du cheval haute pour que le salive aide la déglutition, un peu d’huile de PARAFFINE peut être utile.

Faire une injection d’antispasmodique.

Si vous n’êtes pas sur de vous, appeler le vétérinaire sans tarder.

Prévention:

- Les aliments volumineux comme les pommes ou aliments concentrés tel que les granulés en sont souvent la cause.

- Vérifier que l’eau est en abondance dans le box.

Une fois de plus je reviens sur le «barbotage» qui consiste à mouiller les grains concassés (orge, avoine, mais), un coup de jet d’eau dans les rations ne coûte rien.

Ce procédé malheureusement n’est pas possible avec les granulés.

Attention aussi a certains aliment complet (grains concassé, granulés...) dans certaines marques ils ajoutent beaucoup de mélasse, certes très appétissants mais souvent cause de bouchon.

La par contre vous pouvez mouiller la ration sur les coups car la mélasse rend les granulés un peux plus imperméables (au moins le temps de la consommation)

                                  Le coup de chaleur:

Les symptômes:

Cheval qui reste, ou travaille sous le soleil, a la respiration qui s’accélère, les muqueuses qui deviennent rouges, et a une forte transpiration.

Les soins:

Il faut immédiatement placer le cheval à l’ombre, le desseller, et le rafraichir au jet d’eau, surtout la tête. (Attention à la température de l’eau (pas froide) et à ne pas diriger le jet directement sur le ventre, sinon une très grosse colique viendra et vous perdrez le cheval dans l’heure. (Déjà vu))

Vous pourrez rencontrer le cas de l’épistaxis (saignement de nez). Le cheval peut s’affaisser suite à une défaillance cardiaque. Dans ce cas appeler le vétérinaire.

                                        L’inversion:

Inversion entre le rythme cardiaque et le rythme respiratoire.

Les symptômes:

Apres un effort, le rythme cardiaque redevient normal, mais par réflexe nerveux, le cheval continue de respirer en haletant.

Le Rythme Cardiaque doit être supérieur au Rythme Respiratoire.

Les soins:

Cela rentre vite dans l’ordre, en calmant le cheval et en le faisant marcher.

                                    Torsion de l’intestin :

Le pouls s'accélère (supérieur à 60 pulsations/minute). L'animal semble énerver en permanence et gratte souvent le sol. En auscultant l'abdomen du cheval, on n'entend alors plus aucun bruit à cause de l'arrêt total du transit Enfin, en cas de torsion intestinale, la douleur est extrêmement forte à tel point que le cheval se roule par terre et ne semble pas pouvoir se lever. Des tremblements musculaires peuvent aussi être observés. Le pouls de l'animal dépasse alors les 120 pulsations/minute et l’abdomen va gonfler à vue d’œil. 
Les coliques peuvent avoir des conséquences graves sur l'état du cheval. La mort survient rapidement si aucun traitement n'est mis en place. C'est donc une situation d'urgence. Il faut appeler le vétérinaire au moindre signe de douleur abdominale intense. Le traitement consistera en l'utilisation de tranquillisants et d'antispasmodiques pour calmer la douleur.
Certains prétendent qu’il faut opérer le cheval au plus vite, malheureusement le temps de s’en rendre compte, d’appeler le vétérinaire, qu’il vienne, ‘ s’il est disponible’, qu’il le soigne dans l’urgence, le temps de faire le trajet à la clinique vétérinaire, d’opérer, les nécroses seront tellement importantes qu’il faudra couper la portion du tube digestif.
Votre cheval n’arrivera pas jusque la et même si par chance il arrive à temps à la clinique, à combien s’élèvera la facture ?.  Soit on le voit a temps et on agis très rapidement sinon c’est souvent trop tard.

La prévention :
Le plus fiable est de donner du foin en abondance pour qu’il occupe le tube digestif et reste « tendu » évitant ainsi de se" tordre" ou de se retourner.

                                     La  leptospirose:


Véhiculé par les rongeurs et leurs urines, la maladie s’installe dans le fois et dans les reins.

Généralement le cheval est résistant a la leptospirose mais peu monter des signes passagers de mauvaises formes.

Il faut absolument empêcher les rats et souris de trainer dans les stocks de grains et des points d’eau.

Symptômes :

Fièvres, dépression, anorexie, petite urines et brunes, trouble des crottins (diarrhées ou constipations) douleurs musculaire.

 



                               La piroplasmose:


La piroplasmose est une maladie parasitaire transmise par une tique porteuse d'une bactérie.
 il est asser difficile de s'en apercevoir, souvent le cheval est porteur mais seul une analyse de sang peux l'identifier....JAPPELOUP etait porteur de cette maladie, c'est lors d'une tentative de vente qu'ils s'en sont aperçu....cela ne l'a pas empêche de gagner les JO....

cette maladie n'est pas transmissible, sauf bien sur par le tique infecté.

 Cet acarien, retrouvé principalement en lisière de forêts, se multiplie à des températures de 0 à 20°C et aime l’humidité. Elle est présente aussi dans les prairies non fauchées et terrains vagues.

il est possible qu'une légère tache blanche se forme sur un oeuil, le cheval présentera une baisse de forme du a la baisse de globule rouge. il peux également y avoir des douleurs articulaires.

seul le vétérinaire sera en mesure de trouver le bon traitement en fonction de la bactérie et du degré de contamination.
 


                                           Les plaies:

Les chevaux sont souvent confrontés aux blessures en tout genre, coups, morsures, barbelés, coins de murs….

Toutes les plaies ne se soignent pas de la même façon, il ne s’agit pas de mettre un peu de BETADINE partous.....

De quelle plaie s’agit-il ? Superficielle, profonde, large, égratignure, brûlure, infectée, saignante, béante….

Se trouve-t-elle sur une partie charnue, sur une articulation, y a-t-il des corps étrangers, le cheval est il vacciné?


                                 La plaie superficielle:

Elle est due à un frottement contre un objet abrasif comme par exemple un mur.

Le poil est arraché, la peau est égratignée, laissant apparaître un peu de sang qui ne s’écoule pas et reste sous cutané à peine humide.

Les soins:

Il faudra juste passer un peu de BETADINE, à l’aide d’un coton.

1 fois suffira, le soir même la plaie sera sèche et propre.

                                       Les coupures:

Celles qui ne nécessitent pas forcement de points de suture mais méritent que l’on y fasse attention.

La plaie est rouge mais ne saigne pas beaucoup.

Les soins:

- A l’aide d’un rasoir, enlever les poils autour de la plaie et vérifier qu’il n’y a pas de corps étranger, (paille, sable…)

- Normalement 2 ou 3 jours de nettoyages au SEPTIVON suffirons.

- Vérifier le lendemain si les pourtours de la plaie ne sont pas rouges, si c’est le cas, c’est un début d’infection. Dans ce cas il faudra nettoyer avec de l’eau tiède et du SEPTIVON et ensuite appliquer la BETADINE pour sécher la plaie.

                                   Les plaies à suturer:

C’est une plaie assez profonde pour avoir mérité quelques points de suture sur la peau, voire même, parfois quelques points dans la chair avec des fils biodégradables (souvent blanc).

 
Les soins :

 
Cette fois, une injection antitétanique est recommandée.

Les pourtours de la plaie auront été dégagés avec un rasoir.

Normalement il n’y a plus de saignement, les bords ne sont pas gonflés, la plaie est belle et sèche, aucun soins ne sera nécessaire.

Selon la gravité et la profondeur de la blessure un drain pourra être posé.

Dans ce cas, veillez à ce que les croûtes ne viennent pas enfermer une éventuelle infection.

Un drain est fait pour que l’infection s’écoule, il ne faut pas la boucher en la séchant.

                                      La gonfle :

C’est un gonflement dû à une sangle torsadée ou sale, mais surtout beaucoup trop serrée, Elle est toujours située au passage de sangle sous le poitrail.

N’oublions pas que nous devons pouvoir passer assez facilement les doigts entre le ventre et la sangle.

La gonfle est vraiment très douloureuse et peut s’infecter.

Inutile de penser remettre la selle dans l’immédiat.

Cela arrive souvent avec les sangles en cordelette vendues avec les selles américaines ou canadiennes.

Certains chevaux ayant la peau très fine sont souvent sujet à ces gonfles, il faut préférer les sangles très larges, il existe également des fourreaux en « moumoute » qui protège pas mal, mais attention que la sangle ne soit pas torsadée à l’intérieur lors du sanglage.

Les soins :

Il faut décongestionner la plaie avec un linge rempli de glaçons, c’est très efficace. Appliquer également une pommade anti inflammatoire.

Un léger jet d’eau froide uniquement sur la gonfle sera très efficace, (attention de ne pas mouiller le ventre),

Attention, comme une cloque occasionnée par une brûlure, la peau peut s’arracher une fois dégonflé.

 

                               Les plaies au garrot :

Cette plaie est provoquée par une selle et un tapis mal dégarroté, mais il

arrive que certains chevaux aient un garrot saillant qui n’accepte aucune selle. Elle peut être provoquée par un cavalier trop en avant de la selle.

Les soins :

Comme pour la gonfle, inutile de vouloir seller ce cheval avant 1 ou 2 mois, il faut nettoyer la plaie avec du SEPTIVON et de la pommade cicatrisante. Les cicatrices laisseront des poiles blanc, (une astuce, que je n’ai jamais testé, veut que si on applique du bleu de méthylène sur la plaie, le poil repoussera dans la couleur d’origine, personnellement j’en doute.)

Il est possible de mettre un gros padd (tapis)en mousse, mais cela n’évitera pas le frottement et il n’y a déjà pas assez de place entre le garrot et le pommeau pour mettre un simple tapis, alors un padd de 3 centimètres d’épaisseur, n’y pensons même pas, de plus, plus il y a d’épaisseur moins la selle est stable, il faudra donc sangler davantage, ce qui provoquera une gonfle.

Vous pouvez utiliser une selle CANADIENNE la Mac Lellan qui est une selle de randonnée, inutile de penser faire de l’obstacle ou du dressage avec. Elle est très efficace sur les chevaux sujets aux blessures de garrot. Vous pouvez également mettre des étrivières et étriers de selle anglaise si ceux d’origine ne vous conviennent pas. De plus, pour les cavaliers débutants, il est assez difficile de tomber de cheval avec ce genre de selle. ( Ce n'est qu'un exemple, vous trouverez d'autre selle anglaise plus ou moins bien degarotté.)

         Les plaies béantes au niveau d’une articulation :

Prenons l’exemple du jarret pris dans les barbelés.

L’articulation rend impossible les points de sutures, laissant une profonde blessure où nous pouvons facilement rentrer les doigts. (En espérant que les tendons ne soient pas touchés)

Ce genre de blessure assez courante malheureusement, met plus de 6 mois, voire plus si il y a complications (bourgeonnement), à se refermer totalement, laissant d’énormes cicatrices et surement un cheval boiteux à vie.

A ce niveau, il n’y a pas de mystère, si vous tenez à votre cheval, il faudra mettre la main à la patte.

- Injection antitétanique obligatoire

- Dégager largement les poils avec un rasoir

- Selon les dégâts il faudra sûrement couper les petits lambeaux de peaux mortes

- Laver abondamment avec de l’eau chaude et du SEPTIVON en essayant tant que possible d’enlever les croûtes et le sang séché, afin de laisser une éventuelle infection s’écouler

- Ne pas hésiter à envoyer de l’eau oxygénée avec une seringue (sans l’aiguille) dans les trous, afin de nettoyer en profondeur. L’eau oxygénée aide à l’expulsion du pus et des impuretés (paille, poussières)

Les soins seront très long et douloureux, il faudra nettoyer 2 à 3 fois par jour, allez-y doucement et patiemment sinon votre cheval ne voudra plus rien savoir et ne se laissera plus approcher.

Un jour un vieux maquignon m’a montré une technique qui soigne ce genre de plaie en quelques semaines.

Il a été chercher chez le boucher «de la saumure» C’est l’eau qui a servi au nettoyage des tables et des instruments après les découpes des animaux. C’est un mélange constitué d’eau, de sang, de résidus de viande et de sel….

Il a mis cette mixture dans un grand pot à lait en aluminium et s’en est servi pour nettoyer cette affreuse blessure en l’appliquant avec une éponge.

Cela faisait plusieurs jours que cette SAUMURE macérait dans ce pot et je me suis dit «le cheval n’est pas mort de ses blessures, avec cette «mixture» son compte est bon, c’est la gangrène assurée.»

Et bien non seulement le cheval n’a rien eu, mais la guérison était visible de jour en jour.

En quelque semaine, ce cheval était guéri, alors que cela m’avait pris plusieurs mois pour un cas similaire dans le passé.

                     La cicatrisation par granulation :

Aussi appelé « bourgeonnement » c’est la prolifération anarchique des tissus, ce phénomène s’appelle « chéloïde ». Il apparait 3 à 4 jours après le traumatisme.

Soins :

Appliquer des pansements compressifs et des pommades aux CORTICOIDES ou LOTAGEN.

Dès que la croute se forme, la granulation s’arrête.

La plaie devra être nettoyée avec une éponge et du SEPTIVON dans de l’eau chaude.

Il arrive aussi que certain champignons (mycoses) s’installent ils ne sont pas visible mais empêchent la cicatrisation, le vétérinaire vous prescrira de la pommade à appliquer.

Dans le cas de la photo d’illustration il est évident que ce cheval n’a pas été soigné du tout. Ce cheval est condamné, il y a trop à enlever même avec de la chirurgie.

                                    Abcès du sabot :

L’abcès du sabot peut arriver pour plusieurs raisons :

- Un choc violent sur une pierre par exemple, ce qui entraine une grosse bleime et peux se transformer en abcès ;

- Un fer trop serré dont le clou est passé un peu trop prés des chaires voir même en travers (clou de rue)

- Parfois vous ne savez pas, souvent d’ailleurs….. Le cheval ne boitait pas, n’avait pas de chaleur et un jour c’est sortie sans même que vous vous en rendiez compte…..

Soins :

- Vérifier qu’il s’agit bien d’un abcès et non d’une fracture ou d’un tendon touché.
- Curez le sabot, assurez-vous qu’il n’y ait pas de corps étranger comme un clou.

L’abcès sortira au niveau de la couronne, aux glomes, aux talons, au niveau de la sole, entre les barres et les talons, devant la pointe de la fourchette et aussi sous toute la fourchette. Les abcès au niveau de la couronne sont particulièrement douloureux et long à guérir puisque c’est elle qui produit la corne et si elle-même est abimé, il faudra qu’elle cicatrise avant de pouvoir générer la corne a cet endroit :

Généralement il y a peu ou pas de pus. Une infime petite goutte peut être à l’origine d’une douleur intense.

Certains voudraient ouvrir cet abcès pour le vider et de plus laisser un trou béant dans le sabot….

En règle général, un abcès qu’il soit au sabot ou ailleurs, ne s’ouvre pas, a moins d’y être obligé, si il n’a pas percé de lui-même c’est qu’il n’était pas prés et il reviendra !

On peut le faire murir en trempant le sabot dans un sceau d’eau chaude 20/30 minutes soir et matin et bien graisser.

Vérifier les vaccins et antibiotiques.

                                    La crevasse:

Elle apparait généralement dans le creux du paturon, la plaie suinte.

Soins :

Il faut nettoyer la plaie a l'eau tiède et doucement arracher les croutes.

Ensuite appliquer une pommade grasse comme du MYTOSYL ou mélanger 100 grammes de vaseline avec 5 cuillères à soupe de soufre, vous trouverez ces ingrédients chez lez pharmacien sans problème.

Appliquer deux fois par jours jusqu’a disparition.

   Nettoyer correctement le Fourreau de votre cheval.

On me pose souvent la question, de savoir comment on nettoie le fourreau d’un cheval, il est vrai que je ne l’avais pas fait.

- Vous prenez un sceau d'eau tiède une éponge, un savon gras genre savon de Marseille ou savon dur pour bébé.

- Vous trempez l'éponge dans l'eau, vous frottez l'éponge avec le savon.

- Avec l'éponge bien trempée, vous la rentrez délicatement (attention à vos ongles) dans le fourreau du cheval, vous pourrez entrer l'éponge, votre poing, jusqu'au poignée.

-Ensuite à l'intérieur, faite des mouvements de rotation, l'éponge va frotter et enlever toute la saleté.

-Enlever l'éponge, nettoyez la et recommencez jusqu’à ce qu'il n'y ai plus rien ou presque dans le fourreau.


                                 Muscles et tendons :

 

Les muscles :

Ce sont les muscles au nombre de 469 qui créent le mouvement en se contractant. Le muscle est constitué d'un grand nombre de fibres musculaires qui par la stimulation des nerfs provoque la contraction ou l'extension des membres.

Les muscles se divisent en 03 catégories

- les muscles rouges dit striés, sont ceux qui fonctionnent avec la volonté, ils sont responsable des mouvements du corps (encolure, membres…)

- les muscles blancs qui commandent les réflexes involontaires tels que la respiration.

- Le muscle cardiaque qui a la particularité d’être un muscle rouge donc «strié» mais indépendant de la volonté.

Les muscles rouges ont trois priorités :

- Contractiles: Qui se raccourcissent.

- Élastiques: Qui reprennent leur dimension.

- Toniques: Qui assurent une tension maximale.

Les muscles appartiennent à 5 ensembles suivants :

- Les muscles EXTENSEURS: Qui ouvrent l’articulation.

- Les muscles FLÉCHISSEURS: Qui ferment l’articulation

- Les muscles ABDUCTEURS: Qui permettent d’écarter un membre.

- Les muscles ADDUCTEURS: Qui permettent de rapprocher un membre.

- Les muscles ROTATEURS: Qui permettent de tourner un membre.

Certains muscles n’agissent pas isolément, mais par groupe de muscles. Ce sont les muscles CONGÉNÈRES.

Les mouvements opposés sont appelées muscles ANTAGONISTES.

 

                                    Les tendons :

                                      La péri tendinite :

Imaginons les tendons comme un câble de frein.

La fatigue entraine la tétanie musculaire et dans ce cas les tendons ne travaillent plus, la gaine se déchire, se qui provoque une péri tendinite (un peu comme une hernie).

Elle est plus grave que le claquage, la meilleure thérapie est le repos, accompagné de douche et d’antiphlogistiques contre l’inflammation.

L’éponge du fer pourra être surélevée pour que le tendon soit mois sollicité.

                                           L’entorse :

Elle survient suite à une torsion latérale, souvent des membres antérieurs, les ligaments qui entourent une articulation se distendent.

- Le vétérinaire prescrira une injection d'anti-inflammatoire:

Attention à ne pas dépasser 5 injections, si la gène persiste arrêter 5 jours et reprendre.

- Pratiquer des douches prolongées à fort jet à effet massant.

- Nous pourrons ajouter dans la ration le premier soir, 20 aspirines 500 non effervescentes à

écraser dans la ration mouillée pour une meilleure imprégnation.

- Le cheval ayant mal à l’antérieur gauche (par exemple) déportera son poids sur le membre droit ce qui provoquera une boiterie du membre sain, qu’il faudra doucher à l’eau froide également en prévention.

En général, le cheval va s’appuyer sur le membre sain pour les antérieurs, pour les postérieurs la hanche sera plus haute du coté du membre malade.

- Les boiteries osseuses s’observent sur sol dur.

- Les boiteries musculaires s’observent sur sol mou.

- La lésion sera toujours plus visible au trot

- Si la boiterie persiste, le membre sain finira par souffrir également car le cheval le sollicitera davantage.

                                     Le liquide synovial :

C’est un liquide huileux, secrété par la glande synoviale, ce liquide facilite le jeu des articulations.

L’excès de ce liquide entraîne une apparition :

- de molette au boulet. (Boule molle):

- de visigot au jarret :

- d’hygroma au coude et genou:

Le liquide synovial est générateur de l’articulation, un échange se fait entre la synovie et le cartilage articulaire.

Tout problème du cartilage, jouera sur la qualité de la synovie qui doit rester pure.

En cas de choc due, par exemple à un coup de pied, des traces de sang et de cartilage seront dans le liquide synoviale et altéreront sa qualité et le rendront abrasif.

Pour éliminer ces résidus, des injections d’acide hyaluradique se feront, cependant nous observerons une boiterie plus franche pendant 3 à 4 jours.

                                  L’arthrite séreuse :

Elle se développe à la suite d’un traumatisme, et entraine une hyper sécrétion synovial.

C’est un problème important malgré la discrétion des symptômes.

- Un anti-inflammatoire ne suffira pas, sans soins cela se transformera en ostéoarthrite sans espoir de retour.

- Les aplombs devront être corrigés et le cheval devra éviter les terrains accidentés.

                                    Ostéoarthrite :

Elle dépasse le stade inflammatoire, le cartilage se détruit.

Nous observerons une irrégularité de la surface articulaire et une prolifération de tissus osseux abrasifs aux abords de l’articulation.

L’arthrite infectieuse :

C’est la pénétration de germes dans le liquide synovial entrainant de graves infections.

L’ostéoporose :

Elle atteint les jeunes chevaux, les os deviennent poreux avec une déformation des os longs qui ramollissent.

Le rachitisme :

Défaut de la minéralisation des os, elle atteint les jeunes chevaux, les cartilages s’épaississent, due à un manque de calcium, vitamine D et de phosphore.

L’ostéomalacie :

Déminéralisation des os, elle atteint les juments allaitantes, entraine une déformation des os long,

Due à un manque de calcium, vitamine D et de phosphore.

                                     Le squelette :

Le squelette du cheval comprend 200 os, chaque os est composé de tissus vivants, protégés par une membrane fibreuse, le périoste, et peut présenter à chacune de ses extrémités des protections appelées cartilages articulaires. Les os peuvent être longs (canons...), courts (vertèbres...) ou plats (omoplate).

La tête:

Le crâne : il est situé tout en haut de la tête, entre les deux oreilles et loge le cerveau.

La Face : elle est composée de dix-neuf os plus ou moins soudés entre eux.

Le rachis:

C’est la pièce maîtresse du squelette. Le rachis ou colonne vertébrale est constitué d’une succession de vertèbres. Il est important de bien l’étudier car il a un rôle très important dans le déplacement du cheval.

- Les vertèbres cervicales au nombre de 7, sont très mobiles et permettent au cheval de bouger la tête de gauche à droite et de bas en haut.

- Les vertèbres dorsales au nombre de 18, sont presque soudées entre elles pour assurer la rigidité du dos.

- Les vertèbres lombaires au nombre de 6, correspondent aux reins. Elles sont munies de longues apophyses protégeant, par le haut, les organes abdominaux.

- Les vertèbres sacrées au nombre de 5, sont complètement soudées et forment un os, le sacrum sur lequel vient prendre appui l’os du bassin.

Les vertèbres coccygiennes au nombre de 15 ou 18 (suivant la race) permettent au cheval de battre de la queue pour se débarrasser des mouches.

Le thorax :

Le thorax ou cage thoracique est une cavité qui contient les principaux organes de la respiration et de la circulation. Il est composé de 36 os (18 par côté) appelés les côtes. Certaines sont reliées au sternum, elles sont dites «sternales» les autre sont dites «flottante ou asternales».

Les membres antérieurs:

- Scapulum ou omoplate os de l’épaule. Plat en forme de palme

- Humérus: os du bras.

- Radius et cubitus: os de l’avant bras

- Os du carpe: os du genou

- Os du métacarpe: 1er métacarpien principal 2ème métacarpien rudimentaire os du canon.

- 1er et 2ème phalanges: os du paturon et de la couronne.

-3ème phalange: os du pied.


Les membres postérieurs:

 
- Coxal ou os iliaque: ou os du bassin.

- Fémur: squelette de la cuisse.

- Tibia et péroné: os du canon.

- Tarse: (jarret en extérieur) comprend 6 ou 7 petits os.

- Métatarses et phalanges: identiques aux membres antérieurs

Ce sont les tendons et les ligaments qui, en reliant les os entres eux, rendent possible le mouvement initié par les muscles. .


          Composition de la pharmacie de secours :
 

Les antiseptiques :

- Teinture d’iode.

- Eau oxygénée à 10 volumes

- Liquide de Dakin

- Cothivet

- Liqueur de vilatte (voir préparation)

- Héxomédine en spray

- Alcool modifié.

- Bétadine jaune et rouge. (seulement pour les petits bobos..)

- Mercryl.

- Septivon.

Les injections :

- Solucamphre tonicardiaque.

- Antispasmodique. Estocelan/ spasfortan

- Sérum antitétanique.

- Anti-inflammatoire. Dexafort/ Voren/ Prednisolone/ Equipalazone (également en poudre plus pratique).

Les pansements :

- Compresses stériles.

- Bande velcro .

- Coton hydrophile.

- Gaze en rouleau.

Les pommades /divers :

- Antibiotique.

- Anti-oedémateux en poudre par sachets de 4 : Naquadem

- Cicatrisante. Dermaflon/Cetavlon.

- Poudre d’aluminium. (bof...)

- Vaseline.

- Hexomédine en gel

- Mitosyl

Les ustensiles divers :

- Collyre, liquide physiologique

- Pinces à épiler.

- Seringue 20CC.

- Aiguilles:

 - jaune – Sous-cutanée.

- verte – Intramusculaire.

- Rouge - Intraveineuse.

- Ciseaux grands et petits

- Thermomètre.

- Epingles à nourrice.

- Stéthoscope.

Comme une lectrice me l’a fait remarquer et il est vrai que j’avais oublié de soulever ce détail important, l’utilisation à la fois de la Bétadine et du Mercryl qui ne doivent pas cohabiter, l'association du mercure et de l'iode étant totalement à proscrire